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Un Air de Renaissance (poème)
30/03/2010 11:42
Un Air de Renaissance
IL me tremble parfois Une fièvre soudaine M'enrobant de velours En mes pensées sereines Comme un fruit écarlate Au grand soleil d'été Mon coeur ainsi s'éclate A n'en plus s'arrêter
Serait-ce un matin Ou le soir, ,je ne sais Ce qui semblait éteint Aujourd'hui m'apparaît Et je frissonne encor' De ce bien si étrange En mon âme et mon corps Le bonheur me démange
IL fait beau en ma vie Comme jamais il n'en fût Chaque humain me ravit L'espérance est en vue Les sommets argentés Embrassent le soleil Et l'océan bleuté Resplendit en pareil
Je ne me blesse point Du mépris, des outrages Car je sais que plus loin Le mal prendra du large Je ne suis qu'un humain Au milieu de mes frères Mais je me sens aux mains Des trésors de lumière
Nul ne peut censurer L'océan de largesses Qui me vient susurrer Encor' plus de promesses Si l'automne parfois Chagrine mes artères Une force de foi Toujours me désaltère
Et je suis ce chemin Contre vents et marées Confiant des lendemains Quoiqu'un peu égaré Mais une voix divine Me souffle son écho Afin que m'acheminent Mes pas un peu plus haut
Amour qui m'a nourri Et qui m'a déserté Fasse que me sourit Autre félicité Que mon cœur s'ouvre au ciel Au monde et à ses êtres Que plus jamais le fiel Ne me vienne apparaître
Voilà pourquoi ce soir Je me tremble d'amour En cette fièvre à croire Que je suis un parcours En nouvelle naissance Tout le long du chemin Je gagne l'espérance Je redeviens humain .
Vincent GENDRON
Le 31-10-2002
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