Seigneur je viens à toi comme un enfant
A genoux et les bras en croix
Te supplier abondamment
De prouver ce auquel je crois
Oh, pas de preuves intangibles
Pas de miracles avérés
Je ne demande pas l'impossible
Seulement de me révéler
Pourquoi tes paroles écrites
Ne sont-elles jamais appliquées ?
La Paix, la Liberté s'effritent
En violence toujours impliquée
Partout s'accroît tant la misère
Et d'injustices en tragédies
Les hommes ne sont plus des frères
Il semble loin ton paradis !
Après tant de siècles vécus
Le monde n'a pas évolué
L'homme est barbare et résolu
A démolir et à polluer
Si la science a fait de grands pas
L'humain lui, semble régresser
Anéantissant au plus bas
Les êtres faibles et délaissés
Regarde Seigneur, cette terre
Aucun déluge n'y pourra
Laver les plaies de toutes ses guerres
Ni des souillures à tout va
Pas même ton fils ni sa croix
Ne parviendrait à contenir
Cette épidémie qui s'accroît
Pour combien d'années à venir !
Bien sûr des peuples se libèrent
D'oppression et de tyrannie
Bien sûr des trèves se suggèrent
On condamne la félonie
Mais pour un pays délivré
Il en est dix autres à s'éteindre
Au sang, trop se sont enivrés
Qu'en paix ne savent se contraindre.
Et ces guerriers fous sanguinaires
Qui se revendiquent de toi
Te voulant Maître tortionnaire
Imposant par force ta loi
Peux-tu leur crier haut et fort
Que tu n'es qu'Amour et partage
S'ils sont trop sourds, crie le encor'
N'es-tu pas plus puissant que rage ?
C'est vrai quelques humains se lèvent
Affirmant qu'il serait possible
De vivre ce merveilleux rêve
L'Amour n'est pas inaccessible
Puisses-tu leur donner raison
A ces dicsiples de tes livres
Mais je ne vois à l'horizon
Qu'un avenir glacé de givre
Partout des enfants sont victimes
De la bêtise et de l'horreur
Et l'innocence se décime
Au profit de l'argent, la peur.
On humilie , on martyrise
Au nom de perfides prétextes
Race, religion, on s'avise
De blâmer l'amour unisexe.
L'étranger redevient la cible
De la souffrance et de la peur
Désigné comme répréhensible
En ce qui fait notre malheur.
Nul n'ose encore pardonner
En accordant une autre chance
On vend, on ne sait plus donner
Foin des partages, des récompenses
Pardon Seigneur j'ai tant à dire
J'ai tellement à demander
Je ne geins pas pour te séduire
Je souffre de l'humanité.
Bien sûr qui suis-je pour oser
Me permettre de contredire
Tes décisions ou proposer
Je dois me soumettre, m'affermir
Puisque toi seul conduit ce monde
Sur son chemin d'éternité
Il me faut croire en foi profonde
Et accepter ta volonté.
Vincent GENDRON
Le 20-10-2011
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