Insuffisance .
Il suffirait que la nuit traine
Comme un voyage inachevé
Aux heures douces qui s’égrainent
Intenses moments ravivés
Il suffirait que tu t’installes
Au sein de cette chambre usée
De l’ennui niché au dédale
Par trop peu de rêves abusés
Il suffirait que tu t’allumes
De ce soleil en ton regard
Celui que jamais ne consument
Mes chimères quand elles s’égarent
Pour que le ciel s’ouvre à nouveau
Sur un lendemain azuré
Pour je m’élève au niveau
D’une dignité égarée
Pour que je m’accroche à la vie
Au point d’en forger un destin
A mesure des paliers gravis
Mon être deviendrait mutin
Qu’en toutes choses insupportables
J’y imposerais mes sentences
Travestissant l’inacceptable
En nouvel idéal de chance
Pour peu que Dieu en sa ferveur
M’insuffle un zest de courage
Armé de foi j’aurais moins peur
D’affronter mes démons sauvages
A quoi bon pleurer mes lacunes
En mon cœur rien ne saurait naître
Quelque remède à l’infortune
De mes déboires, je reste maître.
@
Vincent GENDRON.
Le 08/01/2010