1-
C’était au mois de mai
L’univers était lourd
D’un temps moins que jamais
Favorable à l’amour
La chambre était déserte
Il n’y avait que toi
Si tendrement offerte
Douce et forte à la fois
Tu larguais ton sourire
Comme un cadeau furtif
Moi je n’osais rien dire
J’avais le cœur à vif
REFRAIN
Et pendant ce temps là
Au cœur des grandes rues
Flottaient de ci-de-là
Des slogans impromptus
Des pavés qui volaient
Des voitures incendiées
Un destin s’annonçait
Quand nos corps se sont liés
2-
Blottie tout contre moi
Tu me confiais tes rêves
Tes ambitions de foi
A échéance brève
Tu parlais de carrière
De ton indépendance
D’avenir sans frontière
Dénué de ma présence
Je ne comprenais rien
Moi, le mâle égoïste
Pourtant j’étais si bien
Loin de me sentir triste
Refrain
3-
Nous nous sommes donnés
Encor’ deux ou trois fois
Nos deux corps stimulés
De si puissant émoi
Et puis tu t’es sauvée
Comme on fuit un péril
Sans lien pour te trouver
Sans indice subtil
Et je suis resté là
Perdu, abasourdi
Alors ne sachant pas
Que les saisons s’enfuient
………………….
Vincent GENDRON
Le 6 mai 2011.